Ça y est j’ai annoncé sur la page Facebook que je jetais l’éponge pour l’aventure Du Centre des Jeunes Dirigeants à Londres.
Une belle histoire
J’ai découvert le mouvement en 2009 à Paris et il porte bien son surnom d’école des dirigeants. Les années que j’y ai passé m’ont transformé et m’ont permis d’aller nettement plus loin.
Avec comme vocation de mettre l’économie au service de l’homme, le Cjd m’a permis de faire un travail (jusqu’au parcours Copernic) qui m’a donné des outils mais m’a certainement aussi aidé à comprendre le sens de mon métier.
Le CJD London
Quand je suis arrivé à Londres en 2013, j’ai croisé des dirigeants d’entreprises et j’ai eu envie de créer une petite section. Après tout, Londres est bien une ville française. Alors c’était pour moi l’occasion de me trouver une sorte de nouvelle famille et de rendre au mouvement qui m’a tant apporté.
On a bien démarré, constitué un petit groupe et même réussi une belle plénière prestige avec 150 dirigeants dans les locaux de PayPal.
En réalité j’ai renoncé en septembre 2016 faute de combattants. J’avais bien réussi à regrouper quelques camarades autour de moi mais il faut beaucoup plus que quelques dirigeants d’entreprises débordés pour créer une offre et des activités.
C’est sans doute l’aspect que j’avais le moins bien mesuré en voulant créer ce CJD, pratiquement tous les jeunes dirigeants que j’ai rencontré sont dans la démarche de démarrer un business à Londres tout en gérant des activités dans un voire plusieurs pays.
A commencer par moi, l’été dernier quand j’ai appris que nous allions avoir des jumeaux, j’ai compris que je m’en étais trop mis sur le dos : la société a Paris, Eddison Books à relancer, la startup Ptolemy, Le CJD. J’ai dû faire des choix.
Je ne le regrette pas même si le CJD gardera toujours une place spéciale dans mon cœur. Ce mouvement m’a tellement apporté que je serais bien-sûr ravi de participer si quelqu’un était prêt à en reprendre le flambeau. J’ai fait pour ma part plus que deux ans de présidence et ce n’est plus à moi de continuer.
Un futur?
Je vais laisser la page Facebook active encore quelques mois avant de la fermer définitivement. A moins bien sûr que des dirigeants non identifiés ne se manifestent.