Brompton, un vélo pliant

Depuis ma chute de scooter en 2008, j’avais un peu abandonné l’idée de me déplacer en 2 roues dans Paris. Cet accident m’avait fait réaliser que ces engins à moteur, ultra puissants sont aussi ultra dangereux et ultra polluants… J’ai préféré abandonner ce moyen de transport et je me suis très bien réadapté au métro qui est très pratique pourvu qu’on n’ait pas trop de trajets banlieue à banlieue à faire.

Quand Aurélie nous a rejoint pour s’occuper du développement numérique, elle circulait avec un vélo électrique, on a trouvé une place pour le garer dans le local sous l’escalier (je préfère ne pas dire local poubelle). Depuis elle a fait des émules, Stéphanie vient régulièrement à bicyclette et Pierre-Benoît s’y remet de temps en temps.

Le principal problème du vélo à Paris, c’est son stationnement. Même si cela prend moins de place qu’une voiture, pourvu qu’on y tienne un peu, il ne faut pas laisser son vélo dehors, il s’abîme et le risque de se le faire voler est important (ce n’est pas Anne qui le dira le contraire ;-)). Pas moyen de le garer non plus dans mon immeuble et la perspective de devoir le descendre à la cave tous les soir est rédhibitoire.

Vous me direz qu’il y a le velib. Certes ! Mais les vélos sont dans un état aléatoire, un jour j’ai évité de peu un camion boulevard magenta car mes freins étaient défectueux, je n’ai plus envie…

Il y a quelques années, j’avais acheté un vélo pliant sur ebay, un vélo de bateau, véritable mini-vélo inutilisable dans la vraie vie. Je m’étais fait avoir, un peu comme la fois où, croyant avoir acheté une affiche, j’ai reçu une carte postale.

L’autre soir, Tatiana me tend un magazine, Coté Paris ouvert à la page d’un article intitulé vélomania, et je tombe sur ça :

Je lis la légende et note dans Evernote de me renseigner sur ce type de vélo.

Le lendemain, je croise mon ami Bastoun dans un restaurant où nous avions rendez-vous et j’ai la surprise de le voir avec son Brompton plié à la main, je me dis qu’il y a sans doute un signe ;-). Nous en avons un peu parlé et il m’explique qu’il a le sien depuis 2 mois, qu’il trouve que le Brompton a un excellent déployé et que c’est une machine performante. Le seul problème d’après lui c’est d’arriver dans certains endroits avec son vélo plié à la main.

Il faut dire que le plier semble être d’une simplicité absolue.

Le design à été poussé assez loin et si on y adjoint sa housse, le vélo disparaît totalement pour laisser place à un simple bagage que l’on peut emporter n’importe où (restaurant, bureau, taxi, bus, RER, TGV, etc.)

Voilà pour les aspects pratique, je vous laisse découvrir le Brompton en compétition, je craque ! À 2 pas du bureau, une boutique en vend : je crois que je vais y faire un tour dans la semaine 😉

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