En novembre dernier, nous avions la fierté d'annoncer que nous étions les premiers à publier un livre sur twitter.
Le phénomène twitter commence à peine en France et depuis quelques semaines, je découvre de plus en plus de nouveaux comptes chez mes amis.
Présenté sur le blog de twitter, cette courbe ne laisse planer aucun doute : le phénomène n'a pas fini de progresser puisqu'on atteint maintenant près de 50 millions de tweets par jour ! Un autre phénomène intéressant à noter : seulement la moité de ces tweets sont en anglais.
Et (minute pub) si vous ne savez pas comment vous y prendre, mieux qu'un mode d'emploi : le livre de twitter qui vous permettra d'apprendre à appréhender le phénomène avec le sourire.
Comme je discutais récemment avec mon père des changements en cours dans l'édition, il m'apprenait que le concept était évoqué depuis plus de deux siècles.
Je ne résiste pas au plaisir de partager la citation :
"… L'humeur et l'envie rétrogradent dans les temps passés, et amènent les trésors de tous les siècles pour objet de comparaison avec la brochure nouvelle. Le mérite qui s'y trouve n'est jamais senti le premier jour ; on a plutôt fait de se livrer à une petite déclaration satirique, que de peser exactement la somme des idées renfermées dans le livre nouveau. On commence par le dédaigner, mauvaise disposition pour le bien juger. L'habitude de ne louer que les talents qui ne sont plus, s'accorde trop avec la paresse pour qu'elle y renonce.
On ne lit presque point à Paris un ouvrage qui a plus de deux volumes…
Nos bons aïeux lisaient des romans en seize tomes et ils n'étaient pas encore trop longs pour leurs soirées. Il suivaient avec transport les moeurs, les vertus, les combats de l'antique chevalerie. Pour nous, nous ne lirons bientôt plus que sur des écrans.
On ne hait pas la science, a dit quelqu'un ; on ne hait que la peine qu'il en coûte pour l'acquérir. Il faut être court et précis, si l'on veut être lu aujourd'hui."
Louis-Sébastien Mercier (1740-1814) Tableau de Paris, t. II, ch. CXLIV, "Bouquiniste". Dictionnaire d'un polygraphe, 10/18, éd. 1978, p.110
Dans le dictionnaire Landais de 1839 (avant, on ne parle que de pare-feux) :
écran : du lat. crates, claie… Meuble dont on se sert pour se protéger de la trop grande ardeur du feu et de la lumière… – En t. de verrier, cercle de bois couvert d'une toile… – Ecrans panoramas, écrans, inventés en 1820 par un M. Gaucheret , lesquels, par un mécanisme fort simple, donnent une succession de scènes variées.
Nous avons profité du café de l'amour organisé mercredi avec Robert Greene pour faire une visite au Virgin des Champs Elysées qui se trouve en face. La bonne surprise c'est qu'à peine une semaine après son lancement, l'Art de la séduction est déjà bien placé dans les listes (entre Jospin et l'Homme qui voulait être heureux… devant Chirac et Sarkozy ;-). Power, les 48 lois du pouvoir se trouve toujours dans la même liste !
Robert Greene est reparti pour Los Angeles ce week-end après une semaine intense durant laquelle il a répondu à de nombreuses interviews. Hélène nous fera un résumé de sa semaine sur le blog des éditions leduc.s
Vous pouvez allez voir par exemple son interview video sur Voici.fr On y apprend par exemple que Paris Hilton a lu deux livres en prison : La Bible et l'Art de la Séduction.
Enfin, je vous invite à voir son interview par Michael (qui va s'acheter un nouveau micro 😉 sur Esprit Riche.
Depuis quelques jours, les éditions Leduc.s sont en émoi : Robert Greene est à Paris pour le lancement de son deuxième ouvrage : l'Art de la Séduction.
Vous pouvez venir rencontrer Robert Greene le 28 janvier 2010 à Paris, au Zango, 15 rue du Cygne, de 17h à 19h.
Je crois qu'il est temps pour moi de faire un "coming-out". Rien de grave rassurez-vous mais depuis quelques mois, je participe à un mouvement qui s'appelle le CJD (Centre des Jeunes Dirigeants). Ce truc bizarre réunit tout simplement des patrons qui ont envie de réfléchir, se former, expérimenter et s'engager.
Je vous invite à découvrir ce film promotionnel (j'adore le passage dans lequel il est question d'expérimenter les femmes dans le milieu du béton prêt à l'emploi… bien sûr que ça peut marcher ;-).
Le mouvement a été créé en 1938 par Jean Mersch et d'autres jeunes patrons qui souhaitaient "réhabiliter la fonction patronale" et "mettre l'économie au service de l'homme". C'était l'époque du Front Populaire et les mentalités avaient un grand besoin de changement. Depuis, le CJD est toujours en pointe (à voir, l'historique des propositions). Avec des concepts comme la performance globale (économique, sociale et sociétale), Le CJD fait avancer une nouvelle façon de considérer l'entreprise dans son ensemble.
Ce qui m'a le plus fasciné avec cette démarche, c'est sa modernité. Je théorise un peu : au XXe siècle, nous sommes passé d'une ère durant laquelle les organisations efficaces étaient pyramidales, avec un sommet pensant et une mode d'action essentiellement vertical, à un monde matriciel dans lequel les individus ont plus d'autonomie et agissent entre eux. C'est par exemple le mode de fonctionnement de l'encyclopédie wikipedia qui ne fonctionne qu'avec les initiatives individuelles.
A titre d'illustration, je vous invite à voir ou revoir la conférence donnée par David Weinberger à LeWeb'08.
"Manger une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours." Dans la même idée, l'INPES nous encourage à manger 5 fruits et légume quotidiennement… Pour nous y aider, des assureurs allemands ont inventé un calendrier/distributeur particulier. Le principe est simple, le tube est gradué et si on respecte bien le principe de manger une pomme par jour, on peut y lire la date… 🙂
Bien entendu, tout le monde n'a pas la place pour une telle installation, aussi pour nous inspirer, je recommande la lecture de l'excellent ouvrage de Anne Dufour, "Une pomme par jour…"
Un sondage publié en Angleterre montre l'importance relative des chaussures et des hommes dans le coeur des femmes (article du telegraph)
Ce que montre l'enquête, 92% des femmes interrogées se souviennent de la première paire achetée alors que seulement deux tiers se souviennent du premier homme embrassé 🙂
Encore mieux : 96% des femmes regrettent avoir dû jeter une paire de chaussure quand 15% se sentent désolées en larguant leur petit ami.
(entre nous, je croyais que c'était les sacs à main qui tenaient cette place dans leur coeur. Quelqu'un aurait eu connaissance d'un sondage comparant la place des sacs à main et des chaussures dans le coeur des femmes ?)
2009 qui s’achève est l’occasion de nous souhaiter une formidable nouvelle décennie. Assez banalement (je veux bien l’admettre ;-), je souhaite à tous la santé, l’argent et l’affection de ceux que vous aimez.
Mais le début d’année est toujours aussi l’occasion de faire le point sur l’année qui se termine et de prendre des bonnes résolutions pour celle qui vient. Comme on change de décennie, je trouve que c’est également l’occasion d’essayer de se projeter jusqu’à 2020 (j’aurai 50 ans, aie aie aie…)
Mes objectifs personnels sont de travailler moins et de passer plus de temps avec mes proches. De passer plus de temps à faire du sport et à me consacrer à mes passions (ce sont les livres donc de ce côté, pas de gros changement 🙂
Pour l’édition, la décennie qui s’annonce sera révolutionnaire. En 2002, quand j’ai créé les éditions Leduc avec mon père, jamais je n’aurais imaginé que cela irait aussi vite. Au début des années 2000, le monde était plus grand qu’il ne l’est aujourd’hui et internet ne faisait pas partie des habitudes du grand public. En 2010, le monde a changé et la façon dont nous avons accès à la connaissance, l’information et la façon dont nous communiquons ne seront plus jamais les mêmes !
Je ne pronostique pas la disparition des livres mais d’ici 10 ans, une grande partie de notre activité ne se fera plus avec du papier. 2010 sera l’année charnière et nous publions très bientôt des versions dématérialisées de certains de nos ouvrages. Ce tournant sera pour nous l’occasion de basculer vers une version online de notre devise qui reste “des livres pour mieux vivre”.
Pour conclure, j’aimerais partager une pensée que je viens de lire sur le blog de Michel de Guilhermier :
Ne cherchez pas à accumuler et compter des sous, la bonne mesure du bonheur dans la vie c’est à mon sens le nombre de sourires que vous donnez et vous recevez !
Le 20 novembre dernier, une soirée très sympa était organisée par l'association des anciens diplômés de Management Général (ESSEC Alumni). Ça fait en effet déjà 30 ans qu'a été créée la formation Management Général que j'ai décidé de suivre en 2006. Je ne le regrette pas car ça a été pour moi une merveilleuse occasion de mieux comprendre le monde économique et de pousser certaines réflexions stratégiques pour les éditions Leduc.
Pendant cette soirée, j'ai eu beaucoup de plaisir à revoir les anciens. Je pense en particulier à Valérie Bouillon-Delporte, Stéphane Gronnier, Paul Voisin (mais il y en a beaucoup d'autres, je ne les citerai pas tous ;-).
La soirée a également été l'occasion d'organiser une tombola à destination de l'association Alis qui milite pour aider des personnes atteintes du Locked-in syndrom ou syndrome d'enfermement. Les gens qui en sont atteint ont pleinement conscience de ce qui les entoure mais sont comme enfermés dans leur corps.
On a tous entendu parler de Jean-Dominique Bauby et de son livre "Le Scaphandre et le papillon" qu'il a "écrit" en communiquant par des battements de paupière. Cette maladie touchant en général des personnes jeunes, le but de cette association est d'aider à créer des conditions leur permettant de continuer à vivre.
Encore une conférence inoubliable à LeWeb 2009 : Tony Hsieh, CEO de Zappos qui nous parle de bonheur !
Le site d'ecommerce vient d'être racheté par amazon, Zappos.com c'est aujourd'hui plus d'un milliard de dollars de CA mais c'est surtout une qualité de service au delà de tout ce qui existe par ailleurs…
Par exemple, tous les employés, quel que soit leur poste, doivent passer par un stage de 5 semaines pour apprendre les 10 points de la culture zappos (traduction reprise du site capitaine commerce):
Offrir de l’effet « Whaou » à travers le service
Adopter et conduire le changement
Créer du fun et un peu d’étrange
Être aventureux, créatif et ouvert
Chercher la croissance et apprendre
Construire des relations ouvertes et honnêtes
Construire un esprit de famille et positiver ses équipes
La grande leçon qu'on peut tirer de cette conférence est évidente : si on veut rendre ses clients heureux, iil faut travailler le bonheur comme valeur centrale de l'entreprise 🙂
Mon ami Fabrice l'a bien compris puisqu'il annonce sur son blog qu'il prévoit de leur rendre visite à Las Vegas…