Steve Jobs : un grand bonhomme qui nous raconte son histoire à l'occasion d'une remise de diplômes à Stanford le 14 juin 2005. C'est en anglais donc je vous résume son histoire ou plutôt les trois histoires de sa vie :
La première est celle d'un jeune étudiant désargenté et affamé. Il raconte qu'il était capable de traverser la ville pour profiter d'un repas gratuit au temple Hare Krishna. Il prit la décisions de ne pas poursuivre ses études et il ne fut jamais diplômé. N'ayant plus besoin de suivre les cours obligatoires, il passa du temps à suivre un cours de calligraphie et typographie qui le fascina. Des années plus tard, c'est ce qui le poussa à faire en sorte que le Macintosh soit le premier ordinateur avec de belles typographies.
Les deux événements n'ont pas de lien apparent mais pour Steve Jobs, cela a un sens et c'est ce qu'il appelle "connecter les points" ; on ne peut savoir à l'avance ce qui va se passer mais il faut avoir la foi et la croyance en un destin, une destinée, un karma, etc.
La deuxième histoire est à propos d'amour et de perte ; la chance d'avoir su tôt dans la vie ce qu'il aime, d'avoir créé Apple dans le garage de ses parents à l'âge de 20 ans. Au bout de 10 ans, la réussite est totale, 2 milliards de dollars de CA, 4000 employés et un chef-d'œuvre : le Macintosh.
Et là, il est viré. Sur le moment, il ne comprend pas mais avec recul, il pense que c'est sans doute la meilleure chose qui lui soit arrivé ; libéré de la pesanteur de la réussite, il a pu connaître la légèreté de débuter à nouveau : démarrer NeXT, Pixar et surtout fonder sa famille. La potion était amère et parfois la vie vous balance "une brique dans la tête". Mais ce qui l'a sauvé c'est qu'il adore ce qu'il fait. Il faut trouver ce qu'on aime, ne jamais cesser de chercher jusqu'à ce qu'on le trouve.
La troisième histoire parle de mort. Lorsqu'il prononce ce discours, Steve Jobs raconte qu'on lui a diagnostiqué un cancer du pancréas un an plutôt. Les médecins lui conseillent de mettre ses affaires en ordre, ce qui signifie : "préparez-vous à mourir, préparez vos adieux". Lorsqu'il prononce ce discours, Steve Jobs qui espère être tiré d'affaire pour quelques années nous rappelle que notre temps est trop limité pour le perdre à vivre la vie de quelqu'un d'autre et l'importance du choix de vivre selon notre cœur et nos intuitions. C'est sans doute là son message le plus intéressant car il parle de la mort comme de ce qui donne la valeur de la vie.
Steve Jobs nous transmets un message d'adieu qui était celui du dernier numéro d'une revue des années 60/70 et ce message est : Stay Hungry, Stay Foolish que l'on pourrait traduire par "Soyez insatiables, soyez fous".
Un grand bonhomme je vous dis…
steve : « un grand bonhomme » : surement puisqu’il dit que la mort donne toute sa valeur à la vie. Mais pour son oeuvre de recherche de simplicité, facilité et sympathie au final moins sûr! A nous avoir maché le travail et supprimé notamment le rangement entre autres vieilleries, le résultat est que couplé à l’afflux d’info du aux TIC, on ne s’en sort plus ! Et 3 millions de personnes vont bientôt le payer d’un burn out nous dit le cabinet spécialisé dans le stress.
Un grand bonhomme un peu dangereux tout de même.
Jules